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MATERNITÉ

Mon récit d’accouchement par césarienne d’urgence

Accouchement césarienne d'urgence

C’est officiel, notre petit Jules est né ! Et c’est avec émotion que je me lance aujourd’hui dans la rédaction de ce second accouchement. Contrairement à mon premier accouchement, ce n’était pas une date programmée mais un déclenchement naturel puis une césarienne d’urgence.

C’est le bébé qui a choisi son jour pour venir au monde et j’ai donc eu la chance de vivre « l’effet surprise » avec le départ à la maternité.

Info : une césarienne programmée était prévue pour le mardi 5 juillet si bébé n’était pas venue naturellement d’ici-là. Ayant un utérus cicatriciel avec mon premier accouchement, je ne pouvais pas être déclenchée.

Mon second accouchement, ou le jour où mon coeur a explosé d’amour une nouvelle fois

Vendredi 1er juillet – Veille de mon accouchement

Nous sommes plus qu’à quelques jours de la date du terme (prévue le 6 juillet). Je suis surprise que bébé soit encore au chaud, j’étais persuadée que ça serait un bébé de juin ! Je commence à stresser car plus les jours passent, plus mes chances de découvrir la voie basse se réduisent et plus la césarienne programmée se rapproche… Alors je me lève comme tous les matins depuis deux semaines : bien décidé à inviter bébé à sortir !

J’ai bu mes 3 tisanes de framboisier, j’ai fait des exercices du bassin sur mon ballon, j’ai fait des aller-retour dans mes escaliers, j’ai été faire une grande balade avec un total de 12 000 pas sur la journée etc. Bref toutes les options connues du grand public ! Et dans la nuit…

Samedi 2 juillet – le jour J

03h00 : je dors paisiblement quand survient une forte douleur au niveau des ovaires, comme lors d’un mauvais premier jour de règles. Je sais que c’est une contraction, et qu’elle est plus douloureuse que d’habitude. Je suis contente, car je le sais : c’est le travail qui débute ! Je décide d’essayer de me rendormir tant que j’y arrive.

03h05 : nouvelle contraction ! Je souffle puis je me ferme à nouveau les yeux. 5 minutes plus tard, rebelote. Et c’est ainsi jusqu’à 03h25, heure à laquelle j’abandonne l’idée d’essayer de dormir.

03h26 : je décide de me lever pour marcher un peu dans la chambre car en étant allonger la douleur des contractions se propagent dans le dos. Anis se réveille, je lui explique que le travail commence mais que je vais gérer seule pour le moment. Je lui dis que je vais bientôt me faire couler un bain, vers 4h pour m’aider à supporter les contractions. Et je serre mon peigne dans ma main (technique pour soulager, expliquée ici), les dents contre ma paume.

03h35 : je fais couler le bain, je ne veux plus attendre 😆 Et je n’attends pas non plus qu’il soit prêt, je vais direct dedans avec mon peigne en main.

03h35 – 05h00 : je suis dans mon bain tout le long, et je gère les contractions à l’aide de la respiration et de mon peigne.

05h00 : j’ai des contractions toutes les 5 minutes depuis 2h, je fais signe à Anis de se réveiller. Je lui dis que je sens que je peux tenir encore 1h à la maison mais que c’est le moment d’aller se doucher si il en a envie et de trouver quelqu’un pour s’occuper de Jade afin de partir à la maternité.

05h05 : Anis appelle ses parents pour leur demander si ils peuvent venir d’ici 1h récupérer Jade car le travail est lancé (ils habitent à 30 minutes en voiture, donc ça laissait le temps de se réveiller et de prendre la route). Puis il part se doucher et je reste dans mon bain.

05h50 – 06h10 : mes beaux-parents viennent d’arriver. Anis regroupe les dernières affaires à prendre et charge la voiture. De mon côté, les contractions sont plus rapprochées (toutes les 2-3 minutes) et l’intensité est plus forte (je commence vraiment à avoir maaaaaal).

06h10 – 06h20 : je descends avec difficulté jusqu’au rez-de-chaussée, j’essaye de contenir la douleur mais je fais trop de bruit pour ma fille. Jade se réveille et commence à pleurer en voyant sa maman qui a mal (ma pauvre bichette !). J’essaye de la rassurer entre deux contractions, elle me fait des caresses sur la cuisse et propose de me donner la main mais je refuse en ayant peur de lui broyer ses jolis petits doigts 😅

06h20 : on part de la maison direction la maternité ! Sauf qu’on fait un petit détour au local de l’association pour y déposer le matériel nécessaire à la réalisation des ateliers du jour… Si ça ce n’est pas une Présidente investie ? Même le jour de mon accouchement, je n’abandonne pas l’association 😂

06h40 : on arrive à la clinique. Les contractions sont encore plus rapprochés, toutes les 1-2 minutes. Le trajet en voiture m’a paru interminable… et je criais de douleur.

06h45 : le travail a débuté depuis maintenant 3h45. On arrive au service maternité, Anis donne notre dossier avec notre projet de naissance et on nous installe dans une salle de naissance.

07h00 : Une sage-femme vient m’installer un cathéter, une perfusion et regarde le col. Je suis dilatée à 4 cm. Cette nouvelle me fait plaisir, je souffre mais le corps travaille bien. Clairement, si elle m’avait dit 2 cm, j’aurai demandé la péridurale directe 😆 Elle me dit qu’ils peuvent me poser la péridurale si je le souhaite. J’explique que je préfère attendre le maximum (voir jusqu’au bout ?), tant que je supporte la douleur.

07h05 : on se retrouve que tous les deux dans la salle. Je me positionne sur le ballon (toujours mon peigne à la main) et Anis fait des points de pression dans mon dos lorsqu’une contraction arrive. Je me donne l’objectif d’attendre au moins 08h00 pour la péridurale.

07h05 – 07h50 : Anis continue les points de pression. Je n’ai pas besoin de lui demander, il check le monitoring et m’encourage. Je lui demande juste parfois d’appuyer plus fort, et ça m’aide bien. Je lâche tout de même quelques cris de douleur (et quelques larmes).

07h59 : J’ai des contractions depuis 5h et je n’en peux plus, je veux la péridurale tout de suite !! Je demande à Anis d’appeler la sage-femme pour prévenir l’anesthésiste, je ne veux plus attendre.

08h05 : une sage-femme entre dans la salle, préviens l’anesthésiste et vérifie mon col. Je suis dilatée à 5 cm.

08h20 : l’anesthésiste arrive pour me poser la péridurale. Je me redresse pour m’assoir et arrondir le dos. Une sage-femme m’aide à tenir la position car avec la douleur des contractions j’ai dû mal à rester immobile. Aucune douleur sur la pose de la péridurale, je ne sentais que la douleur des contractions.

08h45 : la péridurale est posée et commence à faire effet, Anis peut revenir en chambre.

09h00 : la sage-femme revient, je suis dilatée à 6 cm. Le travail avance bien. La péridurale m’a soulagé, j’en profite pour dormir et récupérer des forces.

10h00 : la sage-femme revient voir le col. Je suis dilatée à 7 cm, mais elle sent que le bébé est encore haut. Elle décide de rompre la poche des eaux.

11h00 : nouveau contrôle du col, je suis dilatée à 8 cm. Le bébé est encore haut mais elle me dit qu’on peut encore patienter.

12h00 : nouveau contrôle, je suis dilatée à 9 cm sauf bébé ne descend toujours pas. Elle m’indique qu’on peut attendre encore une heure, mais que si rien ne se passe, il faudra envisager une césarienne.

12h10 : mon gynécologue entre dans la salle de travail. Il observe le monitoring, et me demande l’heure de début de travail. Il m’explique que les contractions sont intenses depuis trop longtemps. L’intensité n’a pas diminué même sous la péridurale, et que mon utérus est en souffrance. On ne peut plus attendre, et je comprends qu’on part en césarienne d’urgence.

12h10 – 12h15 : je pleure à l’annonce de cette nouvelle, je suis déçue de ne pas pouvoir vivre la voie basse jusqu’au bout. Je me demande si le fait d’avoir pris la péridurale à jouer un rôle. Anis me réconforte et me rappelle le plus important : nous allons très bientôt rencontrer notre fils !

12h15 – 12h35 : Anis se change et l’équipe me dirige vers le bloc opératoire. On me pose la rachianesthésie via le tuyau de la péridurale. L’anesthésiste m’explique tout, me rassure, répond à mes questions, reste à mes côtés. On m’installe un petit chauffage car j’ai très froid. L’équipe médicale du bloc est adorable.

12h36 : Anis entre dans le bloc opératoire, s’installe à mes côtés et la césarienne débute.

12h41 : mon gynécologue sort le bébé et Jules fait son premier cri ❤️ L’émotion est toujours aussi forte. Puis on entend l’équipe médicale rire et dire « whoua c’est un gros bébé », « mais c’est un bébé de trois mois ! », « il fait au moins 5 kilos ».

12h42 : on me pose mon bébé sur moi, il est magnifique. Je le regarde les yeux humides. Et effectivement, c’est un gros et grand bébé ! Je me demande comment il rentrait dans mon ventre 😆

12h45 : une sage-femme reprend Jules pour faire les premiers soins, Anis la suit pour ces étapes et pour faire le peau à peau.

12h45 – 13h15 : l’opération continue. Contrairement à ma première césarienne (qui était une césarienne programmée et non une césarienne d’urgence), je ne sens rien. Je tremble beaucoup suite à l’anesthésie, j’ai quelques nausées et je suis très fatiguée.

13h15 : La césarienne est terminée, je suis déplacée en salle de réveil. Un infirmier s’occupe de moi. J’essaye de lutter contre le sommeil pour qu’on autorise Anis à me rejoindre rapidement avec Jules.

13h50 : Anis et Jules me rejoignent en salle de réveil, le bonheur ! Je peux faire du peau à peau avec mon fils et la tétée d’accueil. Il prend très bien le sein. Je suis sur un petit nuage…

15h00 : on quitte la salle de réveil pour s’installer dans notre chambre. On se repose en attendant ce soir, la grande rencontre avec sa soeur ❤️

La semaine à la clinique

J’étais dans une chambre individuelle, et Anis a dormi sur place. Nous avions confié Jade à mes beaux-parents pour notre séjour à la maternité. Elle ne comprenait pas bien pourquoi son frère avait le droit de rester avec papa et maman, mais pas elle… Mais ça c’est très bien passé, Jade était heureuse et impatiente de venir nous voir chaque jour.

Ces premiers jours étaient magiques,

Rétablissement de la césarienne

Je me suis rétablie bien plus vite pour cette seconde césarienne ! On dit que le corps à une mémoire, donc peut-être qu’il se rappelait déjà avoir vécu tout ça…. C’était beaucoup moins douloureux et je ne me suis pas évanouie lors du premier levé. J’étais très lente pour me redresser dans le lit, je prenais le temps pour ne pas me faire mal. Mais j’ai pu rapidement aller seule aux toilettes, prendre des douches, marcher dans les couloirs ou jusqu’à la cafétéria.

J’ai dû avoir des perfusions de fer, le troisième et cinquième jour, car j’avais une anémie (comme la première fois).

L’annonce de la naissance

Bien que l’annonce de la naissance à ses proches se fait maintenant avec un message WhatsApp, je trouve que le faire-part papier à toujours autant sa place pour un évènement si important.

Donc comme pour Jade, j’ai voulu créer un faire-part à envoyer à mes proches. J’ai une nouvelle fois trouvé mon bonheur parmi les beaux modèles proposés par Popcarte ✿. Tout est au rendez-vous : un large choix, la qualité du papier / impression et la rapidité de fabrication / livraison.

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Confession : j’ai réalisé les faire-parts environ un mois après la naissance de Jules MAIS je ne les ai pas encore distribué… Jules a 7 mois ! Le temps défile bien trop vite avec un nouveau né à la maison.

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