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Direction la PMA : les examens et le verdict

Témoignage PMA - quels examens ?

Après plus d’un an d’essai bébé, notre gynécologue conclut a une « infertilité inexpliquée » et commence à me dire que nous allons nous diriger vers la Procréation médicalement assistée (PMA).

Sur le moment, le mot « infertile » m’a plutôt boulversé car nous avions déjà un enfant, donc comment pouvons-nous être considéré comme infertile ? Mais j’étais également soulagée que les choses puissent avancer, et que l’idée d’avoir un deuxième enfant se précise, même si c’était avec l’aide de la médecine.

Note : J’ai rédigé la suite de cet article « à chaud », en septembre 2021. Comme le précédent, certaines phrases peuvent être maladroites mais c’est ainsi que je vivais la chose sur le moment. Je le laisse ainsi pour qu’ils puissent retranscrire au mieux mon état d’esprit à l’instant T, qui sera peut-être le même que certaines d’entre vous actuellement ?

Les examens pré PMA

Le parcours d’examen a débuté en juin 2021. Nous avons commencé par un bilan hormonale pour moi et un spermogramme pour monsieur. Puis les examens étant bons, nous avons continué avec une échographie des trompes pour moi, ainsi que deux prises de sangs et une analyse vaginale.

C’était un check-up complet. J’ai trouvé ça long, les examens ont été étalés sur 4 mois. Car chaque examen est à faire à un moment précis du cycle et on me donnait les examens mois après mois (j’aurai préféré faire tout d’un coup !).

L’annonce à l’entourage

Il est venu un moment où ce « secret » d’avoir un deuxième enfant était trop lourd. On a ressenti le besoin d’en parler, de casser ce tabou et d’ouvrir notre jardin secret à nos proches.

Au début, je n’arrivais pas à en parler sans pleurer puis on a commencé à en parler librement. Et ça m’a enlevé d’un poids ! J’étais heureuse de pouvoir dire réellement comment je me sentais à mes parents, je pouvais arrêter de mentir et de refouler mes émotions. Et finalement, c’était un vrai soutien émotionnel de ne pas être que nous dans ce process de PMA.

La frustration des autres grossesses

Si une chose ne change pas depuis 16 mois, c’est que les grossesses et naissances m’affectent toujours. La vie continue et c’est bien normale. C’est un sentiment tellement étrange ! Je suis si heureuse et si triste à la fois. Heureuse car on ne peut que ce réjouir de ce type de nouvelle, et triste car ça fait bien longtemps maintenant que j’aimerais annoncer la mienne.

Mais l’avantage d’avoir prévenu certains proches, c’est d’être entouré et soutenu. Lors de ces annonces, je vois un regard, je sens une caresse, j’entends une parole, ou je reçois un message… qui m’aide énormément et j’attends tout simplement mon tour 🙂

Le verdict

Mi-octobre, nous avons terminé tous les examens. Il est temps de passer au verdict, et de savoir par quel process nous allons passer pour avoir notre deuxième bébé.

Mon gynécologue déclare que j’ai certainement le syndrôme des ovaires polykystiques (SOPK) qui entraine des troubles de la fertilité. Cette maladie peut venir d’antécédents familiaux ou de facteurs environnementaux tels que les perturbateurs endocriniens.

Il n’est pas impossible d’avoir un enfant naturellement (la preuve Jade est là !) mais c’est plus compliqué. Il a été surpris que nous ayons pu avoir notre fille si rapidement : j’ai été enceinte au deuxième cycle naturellement.

Quand il m’a annoncé ça, j’ai eu envie de pleurer. J’étais triste car c’est « mon » corps qui a un souci et que c’est « ma » faute si on n’arrive pas à avoir un deuxième bébé. Et à la fois, j’étais réellement soulagée d’avoir enfin une explication. Et qu’on m’enlève le poids de la culpabilité qui disait « si ça marche pas, c’est parce-que tu y penses trop ». Une phrase qui me mettait folle de rage !

Suite à ce diagnostic, le traitement repose sur une stimulation de l’ovulation par citrate de clomifène. Cela peut entrainer une grossesse multiple, mais nous acceptons cette idée.

Nous partons en voyage humanitaire en novembre pour l’association, donc nous débuterons le « traitement » en décembre. Nous avons hâte d’agrandir la famille…


Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous savez déjà que nous n’avons finalement pas eu besoin de débuter la PMA. Un bébé s’est installé naturellement début octobre, pour notre plus grand bon ! Je vous partage mon premier trimestre de grossesse mardi prochain 🙂

Besos !

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